Sultans of surf: championnat de Belgique Kite/wind/Surf

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bzh
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Sultans of surf: championnat de Belgique Kite/wind/Surf

Message par bzh »

Le championnat de Belgique "multisports" sponsorisé par O'Neill (Kite/Windsurf/Surf: une première) s'est déroulé au Maroc du 4 au 11 novembre. Malgré des conditions assez médiocres en vent comme en vague, toutes les séries ont pu être menées à leur terme.

FINAL RESULTS WINDSURF FREEWAVE

men
1.STEVEN VAN BROECKHOVEN
2.ROELAND DE RYCKER (premier grommet)
3.KENNY JANSSEN

women
1. ROLIEN CAERS
2. SOFIE DOBBELAERE


FINAL RESULTS KITESURF FREESTYLE

men
1.Steve Verelst
2.Michiels Thibaut
3.Leander Vyvey

women
1. Ariane Saverys
2. Sophie De Proft


FINAL RESULTS GOLFSURF

Shortboard :
1. Lars musschoot
2. Niels Musschoot
3. Pasquinel Delobel

Longboard :
1. Jon Peterson
2. Larz Vandenbroeck
3. Laurent Visart

Girls :
1. Mieke Mertens
2. Kim Van Looveren
3. Isabelle Putseys

Grommets :
1.Mathias Van Overbeke
2.Jordi Defraye
3.Otto Delahaye


Source: http://belgium.oneilleurope.com/

Le Compte rendu:
Surf, windsurf et kiteboard évoquent dans l’imaginaire de beaucoup des plages de sable blanc, des palmiers... Et pourtant, ces sports aquatiques radicaux peuvent se pratiquer dans notre plat pays aux plages souvent bien tristounettes. Chaque année, le nombre de pratiquants fanatiques que l’on rencontre à la côte belge augmente, mais la Mer du Nord n’est pas comme un terrain de football, toujours praticable...

Afin de faire fi des caprices du temps dans nos contrées, la marque de surf O’Neill a envoyé pas moins de 200 Belges au Maroc, paradis du surf. Du 4 au 11 novembre, l’élite belge du surf était présente pour remporter le titre de champion national dans diverses disciplines. Le Maroc n’a pas déçu les surfeurs, et a fourni une arène parfaite pour ces championnats exceptionnels, qui ont bénéficié d’un intérêt considérable de la presse.


Championnat de Belgique pour trois disciplines

Il y a plus de 50 ans, le surfeur californien Jack O’Neill voulait prolonger la saison de surf, et chercha pour se faire une manière de se protéger du froid glacial des eaux en hiver. Il eut l’idée d’utiliser un matériau servant de tapis dans les avions, qui présentait manifestement de parfaites propriétés isolantes pour le corps humain. Avec le néoprène, il déclencha une révolution au pays du surf.

Grâce à sa combinaison, il était désormais possible de surfer dans des eaux glaciales. Et aujourd’hui, en 2006, des milliers de Belges surfent toute l’année dans les eaux pas très chaudes de la Mer du Nord.

Depuis lors, la marque de ce pionnier est présente dans le monde entier, et inspire depuis de nombreuses années les championnats de Belgique. Mais en raison de manches dont les dates étaient définies, de nombreux participants enthousiastes loupaient le coche. C’est pourquoi cette année, O’Neill a opté pour une approche totalement nouvelle dans le monde du surf belge.

Plusieurs pré-événements avec périodes d’attente, organisés en France et en Belgique, ont permis aux participants de remporter leur place pour la finale au Maroc. Le ticket d’avion était offert au top trois de chaque discipline, tandis que les autres participants bénéficiaient de tarifs avantageux. Le samedi 4 novembre, tous les finalistes, accompagnés d’un véritable contingent de presse, sont partis pour le continent africain... Et c’est le début d’une histoire qu’ils ne sont pas prêts d’oublier.

Le championnat de Belgique s’est déroulé au cours de la semaine, dans trois disciplines différentes Les surfeurs séjournaient à Immsouane, un petit village de pêcheurs très typique. Le dimanche, ils se sont dérouillé les jambes sur leur planche alors que les fanas de windsurf attendaient à Essaouira que le vent daigne se lever...

L’inauguration officielle a démontré l’importance accordée à cet événement par le Maroc. De nombreux hauts dignitaires, parmi lesquels les ministres marocains du tourisme et de la culture, ainsi que le bras droit du roi, étaient présents. « Sans les nombreux partenaires et le soutien des gouvernements belge et marocain, cet événement grandiose n’aurait pas été possible, » déclare Chris Verghote, directeur du marketing O’Neill. « Et nous leur sommes très reconnaissants pour leur soutien indispensable, » ajoute-t-il.

Le lundi, premier jour du championnat, les surfeurs ont bénéficié de vagues parfaites pour faire preuve de leurs talents. Mais contrairement aux deux mois qui ont précédé les championnats, la houle fut relativement absente le reste de la semaine. Toutes les finales ont toutefois eu lieu. Le gagnant sur shortboard, Lars Musschoot (Ostende), estime que l’organisation était très réussie : « Nous avons eu quelques difficultés avec les petites vagues, mais j’ai malgré tout passé une semaine très agréable...

Avec, à la clé, une victoire, qui couronne tout le boulot accompli auparavant. » De nombreuses filles étaient également présentes à ces championnats. O’Neill essaie de leur faire comprendre depuis plusieurs années que surfer, c’est chouette et parfaitement accessible aux filles. Kim Van Looveren, d’Anvers, est l’une des ambassadrices de ce mouvement. « C’est vraiment bien de voir de plus en plus de filles à ces événements ! Dans l’eau, tout le monde s’encourage mutuellement, » explique-t-elle. « La rivalité n’est pas vraiment de mise, et nous profitons des vagues entre filles... »

Pour le windsurf, le grand jour était le mercredi. Toute l’organisation a déménagé de 30 kilomètres vers le nord, à Moulay Bouzarqtoune, pour trouver des vagues. A cet endroit, la probabilité de trouver des conditions idéales était plus grande... Le vent était au rendez-vous, mais pas les vagues. Tout le monde a pu entrer dans l’eau.

Steven Van Broeckhoven, du Limbourg, maîtrise parfaitement une multitude de tricks acrobatiques sur une eau plate comme un miroir, et remporta donc la victoire. Ses collègues de l’équipe O’Neill, Filip Loosvelt et Sofie Dobbelaere, étaient quant à eux des spécialistes des figures sur vague, et n’ont donc pas pu faire grand chose. « Nous sommes déjà venus ici souvent, et en général, nous profitons de rouleaux énormes, avec un vent terrible, » déclare Filip. « C’est alors que je me sens dans mon élément, mais c’est encore la nature qui décide... »

Les kiteboarders sont restés à Essaouira et ont bénéficié d’un vent suffisant le mercredi que pour organiser la finale. A pleine vitesse et à des hauteurs folles, ils étaient suspendus à leur cerf-volant, accomplissant des figures complexes proches de la gymnastique acrobatique.

Le grand favori, Leander Vyvey, a dû mettre les pouces face à un autre membre de son club, Steve Verelst. « C’est ma première victoire, et il s’agit d’un titre belge... C’est génial ! », déclare-t-il, rayonnant. « Le vent était parfait, et de petites vagues puissantes constituaient le tremplin idéal pour nos sauts. Grandiose ! », ajoute-t-il.

O’Neill Sultans of Surf, c’est bien plus qu’un événement sportif. L’organisation voulait faire quelque chose pour le peuple marocain, afin de le remercier de sa grande hospitalité et des conditions de surf optimales. Au début de cet événement, une action de nettoyage des plages avait été organisée en collaboration avec Clean Ocean Project. Il s’agit d’un label vestimentaire d’un Belge établi à Fuerteventura, dans les îles Canaries.

Pour chaque t-shirt vendu, une partie des bénéfices allait à des actions telles que le nettoyage des plages. « J’ai vraiment apprécié que mes idées sur le respect de la nature aient bénéficié d’une si grande attention de la presse dans un autre pays, » déclare Wim Geirnaert, initiateur.

A Essaouira, ce nettoyage s’est déroulé en collaboration avec l’Association Essaouira Darna, de Guy Bellinkx et Ivo Grammet, deux Belges qui vivent sur place. « Darna signifie ‘notre maison’, et nous essayons de rassembler des fonds pour construire une maison pour les nombreux enfants de la rue, mis sur la touche en raison du développement très rapide de la ville, » explique Guy.

Les 200 enfants avec lesquels il travaille ont participé avec enthousiasme et ont chacun reçu un t-shirt. « Ce projet a attiré l’attention des médias marocains, et cela ne peut nous être que bénéfique, » conclut-il. Un peu plus loin, dans le petit village de Moulay, véritable Mecque du windsurf pour les amateurs de vagues, les jeunes du coin surfent sur du matériel qu’ils reçoivent des touristes et réparent au fur et à mesure.

Une planche de windsurf a été mise à leur disposition par Francisco Goya, légende du windsurf et membre du jury. Cet ancien champion du monde argentin, ainsi que Mark Shinn et son titre de champion du monde de kitesurf, et Duncan Scott, surfeur pro, conféraient un niveau de grande classe au jury.

Sur le site de surf, les jeunes Marocains ont pu se mesurer les uns aux autres lors d’un concours, afin de rafler une planche de surf. Avec enthousiasme et une grande sportivité, les surfeurs locaux ont participé à ce concours pour le plus beau prix de cet événement. En outre, le Maroc a bénéficié d’une belle publicité, en raison de l’intérêt considérable de la télévision et de la presse écrite belges.

« Le Maroc propose des possibilités sportives exceptionnelles, et nous tenons à le faire savoir, » explique l’organisateur, Chris Verghote. « En Belgique, nous n’avons pas toujours une image positive de nos frères marocains, mais une fois sur place, vous voyez les choses d’une façon totalement différente, et vous ressentez ce ‘vibe’ positif. Les mots me manquent pour vous raconter la semaine qui vient de passer, » conclut Chris.

Outre le volet sportif et social, il va sans dire que les victoires ont été fêtées comme il se doit. Figure emblématique de l’événement et surfeuse débutante et enthousiaste, Zohra (voir interview ci-jointe) a enflammé les platines avec dextérité. Des soirées festives inoubliables, avec de jeunes Marocains pour nous voler la vedette sur la piste de danse... Zohra entre dans la danse et brille derrière ses platines, avec des groupes locaux.

Les rythmes gnawa mettent tout le monde en transe. Essaouira est réputée pour cette musique composée du cliquetis d’une sorte de croisement entre des mini-cymbales et des castagnettes, de rythmes de djembé endiablé et de chants. Cet événement a permis une fraternisation inégalée entre les nombreux surfeurs et leurs collègues marocains. Les superlatifs fusent en tous sens et tout le monde est prêt à refaire ses valises pour l’an prochain... Inch Allah!

Galeries photos: http://www.swell.be/
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