Ca tombe bien, j'y philosophais l'autre jour (carrément)
1/ En premier lieu, je pense que la forme physique est le facteur principal. Si on se sent en forme, en engage plus, et forcément le rendement est meilleur, et l'estime de son niveau également. Il y a quelques années je naviguais comme une quiche mais j'avais la caisse et je me croyais bon
Mais tant mieux l'important c'est d'être satisfait de ce que l'on fait c'est le principe de base du loisir.
2/ En second lieu : pour le niveau "de fond" c'est comme le ski et le vélo ; ça ne se perd pas. J'étais étonné après 6 mois sans chausser les straps de retrouver assez rapidement mes marques, à partir du moment où je me retrouvais dans une bonne situation "connue". C'est a dire une fois bien placé dans la vague, je retrouvais assez vite mes marques. Par contre, la partie avant d'engager le bottom, et après le 3ème top turn, cf #1 : si t'as pas la caisse, tu en chies, et c'est frustrant quand les bras ne sont pas alignés avec le cerveau.
C'est vraiment un sport brutal même avec le surf et la CAP cet été, conjugué et une certaine sobriété au retour des vacances, j'ai réussi a trouver lors de ma reprise en planche des muscles oubliés... et endoloris.
3/ En commun au surf et aux sports à progression lente : plus t'es mauvais plus t'en chie ; c'est facile d'être bon dans les bonnes conditions mais compliqué de tirer bon partie des conditions difficiles ou foireuses. Dans tous le cas la progression est directement lié au volume de pratique. Forcément a 50 sessions par an on progresse plus qu'a 15/an, et progresser ça implique de bouffer des sessions de merde. Mais quand on a 40 balais et un emploi du temps tendu comme une 3.7 dans 50nds c'est compliqué de prendre du temps pour potentiellement qqch de moyen :/ et quand on a de bonnes conditions on préfère réussir ce qu'on sait faire que bouffer de la natation.
En bilan, globalement, je pense que je progresse toujours dans les domaines que je maitrise. Notamment au surf, en particulier grâce à la pratique...du surf. Mon gros point faible c'est le virement de bord je suis mauvais
Je tente peu, et c'est handicapant dans certaines conditions, particulièrement si ça ne plane pas dingue. Par contre si ça plane taquet, je trouve que je suis plutôt bon au jibe, je pense que c'est parceque j'ai brassé de la contre écoute de spi en J80 à l'empannage dans ma jeunesse, le vent apparent n'a plus de secret
plus c'est fort plus il faut aller fort...
Le_Boucher a écrit : 22/01/2024 13:20
En gros j'ai l'impression que le physique nous limite pas mal, il faudrait un peu de motivation et de rigueur pour garder la caisse dans les périodes de vache maigre, histoire d'être au top le jour J et ne pas ruiner les occasions de progresser.
A côté de ça j'ai l'impression que côté technique c'est comme le vélo ou le ski ça revient assez vite, quand c'est acquis on oublie pas.
Nickel hier aucun souci pour retrouver mes marques, alors que sur le papier c'était pas les condices les plus simples (side-off 4.2).
Par contre je me suis niqué le pied j'ai fait le chicken sur une tentative d'aerial, qui a fini en top turn trop appuyé, qui est parti en taka... puis la vague m'a bouffé et le pied arrière est resté dans le strap
PS : je reste assez raccord avec ce que j'avais dit il y a un an et demi
Et au passage j'ai encore un peu mal avec mon pied, le ligament à l'intérieur du coup de pied tire toujours un peu à froid, j'aurais du aller consulter à l'époque
: je me suis longtemps tenu au gentil freeride depuis mes débuts ado en planche et, depuis 10 ans, bien poussé par pas mal de copains, je suis sorti de ma zone de confort !
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... douleurs aux lombaires après chaque session, tendinite bras droit l'an dernier, 2 métatarses au pied pétés et petit doigt de la main pété y'a 2 ans... Jamais rien eu avant en 30 ans mais depuis 3/4 ans, je vois la diff hélas 