Quelques précisions sur les épreuves de vitesse
Modérateurs : matalsurfing, thomas, manutzh, Ad
Quelques précisions sur les épreuves de vitesse
Commission Technique Windsurf
Paris, le 20 mai 2006
PROJET DE RELANCE DE
LA PRATIQUE COMPETITIVE EN VITESSE
La vitesse et le windsurf ont depuis toujours fait cause commune mais cette
pratique a connu une hyper spécialisation vers la chasse au record ce qui a entraîné la nécessité d’une logistique technique
sophistiquée. Cette tendance a fait disparaître la vitesse du tissus sportif régional.
Depuis peu un outil moderne le GPS
portable révolutionne le paysage du « speed ». En moins d’un an nombreux sont les windsurfers qui ne naviguent plus sans leur
GPS, ce qui déclenche revenus à terre une « compétition virtuelle », à base de comparaison de « GPS Max » ou de
téléchargement des données sur son PC pour intégration sur des sites de collectages des performances, au plan planétaire
!
Les conditions d’une relance de la pratique de la vitesse sont réunies, tant sur l’aspect technologique que de
motivation des pratiquants.
Une exigence est à placer avant toute chose : proposer un schéma sportif et technologique
simple et pérenne.
LES REGLES DU JEU
Deux approches sont à explorer :
• Les règles pour des «
Evénements » sur une période de plusieurs jours
• Les règles pour les compétitions locales sur 1 ou 2 jours.
Les
Evénements
(sur les informations techniques de Thierry Postec et G. Desmartres)
• Matériel : ordinateur(s)
portable(s), câble(s) USB-série pour pouvoir récupérer les données enregistrées dans les GPS. Il faut 3 à 5mn pour récupérer
ces données, pour gagner du temps il est possible de lancer plusieurs téléchargements en parallèle mais dans ce cas il faut
plusieurs câbles USB-série. Au delà de 2-3 téléchargements simultanés il faut un hub USB. Groupe électrogène et tente (ou
camion) si cela se passe loin d'une prise de courant
• Organisation de la course :chaque coureur navigue un temps
déterminé avec un GPS
• Résultats : les organisateurs téléchargent les données enregistrées par le GPS de chaque
coureur, analysent chaque trace avec un logiciel approprié (par exemple gpsactionreplay). Le classement est établi suivant un
critère à décider :
10s
moyenne des 5 meilleures 10s
250m
500m
Run virtuel sur le logiciel matérialisé par des
bouées sur l'eau
• difficultés : maîtrise des logiciels utilisés, bon fonctionnement du matériel informatique
utilisé, temps demandé pour chaque analyse (10mn/coureur), choix du type de classement.
Les compétitions locales
ou régionales
L’exigence de simplicité est la condition sine qua non de relance de ce type de compétition. Dès lors
seule l’utilisation en lecture optique directe par un arbitre de l’indication GPS de vitesse max est à prendre en compte. Les
autres fonctionnalités du GPS nécessitent l’interface d’un PC et le téléchargement des données ce qui ne sera pas compatible
avec la logistique de la grande majorité des clubs organisateurs et du temps disponible pour exploiter les résultats. La
difficulté à résoudre repose sur la fiabilité parfois aléatoire des indications GPS Max. Des aberrations sont possibles, même
si dans un proche avenir des versions plus précises de GPS vont être mises sur le marché.
La règle se concentrerait donc
sur « l’élimination » des indications « potentiellement douteuses » réalisées . Pour cela la redondance d’une performance
sera la base de l’homologation d’une vitesse GPS Max.
Exemple :
• Un coureur réalise une performance GPS Max de
34,6 noeuds. Pour valider cette performance il devra la confirmer, au cours de la même compétition, par une seconde
performance inférieure ou égale au maximum de 2 noeuds (cette variable de 2 noeuds étant à débattre) soit une perf supérieure
ou égale à 32,6 nds, s’il réalise par contre une nouvelle performance comprise entre 34,6 nds et 36,6 nds cette dernière
performance sera validée. Enfin si la performance est supérieure à 36,6 nds il faudra la confirmer selon la procédure énoncée
ci dessus.
Cette approche réglementaire a pour avantage :
• Lecture directe de la performance par un arbitre, mise
oeuvre possible partout sans aucune logistique informatique pour l’organisateur.
• Nécessité pour le coureur de
confirmer une fois sa meilleure performance, qu’elle soit réelle ou « aberrante ». S’il n’y a pas de confirmation, la «
meilleure » performance GPS Max n’est pas retenue. Ainsi aucun risque de retenir une performance aberrante tout comme aucun
bonus au « coup de bol ».
Les inconvénients :
• Pour les inconditionnels de la « rigueur » ce n’est suffisant
pour connaître la « vérité » quant à la performance réalisée.
Ce projet de réglementation des épreuves locales est le
compromis entre exigence d’équité sportive et exigence de simplicité d’organisation.
Une telle règle du jeu entraînerait
les effets suivants :
• La « prime » serait donnée à la « cohérence et la confirmation » des performances avant le «
record ». L’esprit des compétitions s’en trouverait libéré de la notion de chasse au record.
• La nécessité pour le
coureur de « gérer » sa compétition par des retours au « corral d’arbitrage » pour faire valider régulièrement ses
performances tout au long de la journée de compétition, comme le sauteur en hauteur gère son concours en validant des
hauteurs intermédiaires.
Organisation type
• Calendrier : week end ou dimanche ou jour férié
• Clubs et
plans d’eau : Tous clubs et tous plans d’eau
• Inscriptions : selon règlement du championnat local
• Horaires :
Performances à réaliser dans une tranche horaire fixée par les IC
• Arbitrage : Un arbitre à terre vérifie avant le
début de la compétition le calage et la mise à zéro des GPS. Puis il vérifie les données et enregistre la performance GPS Max
lorsque le coureur revient à terre la faire constater. L’arbitre fait la remise à zéro du GPS avant que le coureur ne reparte
dans une séquence de navigation.
• Résultats : l’arbitre valide les performances en fonction de la règle des « 2
noeuds ». Classement sur la base de la meilleure performance retenue.
Christian Chardon - Didier Flamme
Commission
Technique Windsurf
Paris, le 20 mai 2006
PROJET DE RELANCE DE
LA PRATIQUE COMPETITIVE EN VITESSE
La vitesse et le windsurf ont depuis toujours fait cause commune mais cette
pratique a connu une hyper spécialisation vers la chasse au record ce qui a entraîné la nécessité d’une logistique technique
sophistiquée. Cette tendance a fait disparaître la vitesse du tissus sportif régional.
Depuis peu un outil moderne le GPS
portable révolutionne le paysage du « speed ». En moins d’un an nombreux sont les windsurfers qui ne naviguent plus sans leur
GPS, ce qui déclenche revenus à terre une « compétition virtuelle », à base de comparaison de « GPS Max » ou de
téléchargement des données sur son PC pour intégration sur des sites de collectages des performances, au plan planétaire
!
Les conditions d’une relance de la pratique de la vitesse sont réunies, tant sur l’aspect technologique que de
motivation des pratiquants.
Une exigence est à placer avant toute chose : proposer un schéma sportif et technologique
simple et pérenne.
LES REGLES DU JEU
Deux approches sont à explorer :
• Les règles pour des «
Evénements » sur une période de plusieurs jours
• Les règles pour les compétitions locales sur 1 ou 2 jours.
Les
Evénements
(sur les informations techniques de Thierry Postec et G. Desmartres)
• Matériel : ordinateur(s)
portable(s), câble(s) USB-série pour pouvoir récupérer les données enregistrées dans les GPS. Il faut 3 à 5mn pour récupérer
ces données, pour gagner du temps il est possible de lancer plusieurs téléchargements en parallèle mais dans ce cas il faut
plusieurs câbles USB-série. Au delà de 2-3 téléchargements simultanés il faut un hub USB. Groupe électrogène et tente (ou
camion) si cela se passe loin d'une prise de courant
• Organisation de la course :chaque coureur navigue un temps
déterminé avec un GPS
• Résultats : les organisateurs téléchargent les données enregistrées par le GPS de chaque
coureur, analysent chaque trace avec un logiciel approprié (par exemple gpsactionreplay). Le classement est établi suivant un
critère à décider :
10s
moyenne des 5 meilleures 10s
250m
500m
Run virtuel sur le logiciel matérialisé par des
bouées sur l'eau
• difficultés : maîtrise des logiciels utilisés, bon fonctionnement du matériel informatique
utilisé, temps demandé pour chaque analyse (10mn/coureur), choix du type de classement.
Les compétitions locales
ou régionales
L’exigence de simplicité est la condition sine qua non de relance de ce type de compétition. Dès lors
seule l’utilisation en lecture optique directe par un arbitre de l’indication GPS de vitesse max est à prendre en compte. Les
autres fonctionnalités du GPS nécessitent l’interface d’un PC et le téléchargement des données ce qui ne sera pas compatible
avec la logistique de la grande majorité des clubs organisateurs et du temps disponible pour exploiter les résultats. La
difficulté à résoudre repose sur la fiabilité parfois aléatoire des indications GPS Max. Des aberrations sont possibles, même
si dans un proche avenir des versions plus précises de GPS vont être mises sur le marché.
La règle se concentrerait donc
sur « l’élimination » des indications « potentiellement douteuses » réalisées . Pour cela la redondance d’une performance
sera la base de l’homologation d’une vitesse GPS Max.
Exemple :
• Un coureur réalise une performance GPS Max de
34,6 noeuds. Pour valider cette performance il devra la confirmer, au cours de la même compétition, par une seconde
performance inférieure ou égale au maximum de 2 noeuds (cette variable de 2 noeuds étant à débattre) soit une perf supérieure
ou égale à 32,6 nds, s’il réalise par contre une nouvelle performance comprise entre 34,6 nds et 36,6 nds cette dernière
performance sera validée. Enfin si la performance est supérieure à 36,6 nds il faudra la confirmer selon la procédure énoncée
ci dessus.
Cette approche réglementaire a pour avantage :
• Lecture directe de la performance par un arbitre, mise
oeuvre possible partout sans aucune logistique informatique pour l’organisateur.
• Nécessité pour le coureur de
confirmer une fois sa meilleure performance, qu’elle soit réelle ou « aberrante ». S’il n’y a pas de confirmation, la «
meilleure » performance GPS Max n’est pas retenue. Ainsi aucun risque de retenir une performance aberrante tout comme aucun
bonus au « coup de bol ».
Les inconvénients :
• Pour les inconditionnels de la « rigueur » ce n’est suffisant
pour connaître la « vérité » quant à la performance réalisée.
Ce projet de réglementation des épreuves locales est le
compromis entre exigence d’équité sportive et exigence de simplicité d’organisation.
Une telle règle du jeu entraînerait
les effets suivants :
• La « prime » serait donnée à la « cohérence et la confirmation » des performances avant le «
record ». L’esprit des compétitions s’en trouverait libéré de la notion de chasse au record.
• La nécessité pour le
coureur de « gérer » sa compétition par des retours au « corral d’arbitrage » pour faire valider régulièrement ses
performances tout au long de la journée de compétition, comme le sauteur en hauteur gère son concours en validant des
hauteurs intermédiaires.
Organisation type
• Calendrier : week end ou dimanche ou jour férié
• Clubs et
plans d’eau : Tous clubs et tous plans d’eau
• Inscriptions : selon règlement du championnat local
• Horaires :
Performances à réaliser dans une tranche horaire fixée par les IC
• Arbitrage : Un arbitre à terre vérifie avant le
début de la compétition le calage et la mise à zéro des GPS. Puis il vérifie les données et enregistre la performance GPS Max
lorsque le coureur revient à terre la faire constater. L’arbitre fait la remise à zéro du GPS avant que le coureur ne reparte
dans une séquence de navigation.
• Résultats : l’arbitre valide les performances en fonction de la règle des « 2
noeuds ». Classement sur la base de la meilleure performance retenue.
Christian Chardon - Didier Flamme
Commission
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- matalsurfing
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qui ride
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speed
tiens ca me rappelle la discussion d'hier soir sur la vmax affichée avec ti postec f113 et ad555, le constat est que quand
on part sur l'eau, il faut laisser le gps travaillait pendant 10/15 minutes s'arretait et le remettre a zero, et apres
aucun pb au niveau vmax a moins perte de sattellite c'est. au niveau utilisation des logiciels, il faut une carte shom, un
point de depart type bouee a integrer et apres c'est parti pour un tour.
on part sur l'eau, il faut laisser le gps travaillait pendant 10/15 minutes s'arretait et le remettre a zero, et apres
aucun pb au niveau vmax a moins perte de sattellite c'est. au niveau utilisation des logiciels, il faut une carte shom, un
point de depart type bouee a integrer et apres c'est parti pour un tour.
SPEED
non francois, infos eue par michel merceur qui bosse chez thales et qui s'occupe de la fabrication de radar et d'appareil
de geo localisation, fait l'essai tu verras, vu l'infos que je donne je ne suis pas le seul dans ce cas
de geo localisation, fait l'essai tu verras, vu l'infos que je donne je ne suis pas le seul dans ce cas

- matalsurfing
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qui ride
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ça
serait cool d'imaginer du speed multi-supports.
(à l'époque la base de vitesse de Brest c'était un peu ça, je
crois)
Par catégorie...
Genre formula, planche de vague.... etc
c'est vrai pour les purs speeders ça
va peut être sembler bête-inutile (de la vitesse en planche de vague...) mais c'est sympa aussi de faire péter le chrono
avec du matos "décalé"
Le speed ça m'intéresse pas s'il faut investir dans une missile.. (je pense que je ne suis
pas le seul..)
Par contre si tout le monde peut s'essayer avec son matos.... à sa vitesse..
Bon... c'est vrai
que ça risque d'être un peu la foire sur l'eau!
Moi je suis loin des 25-30 noeuds dans mes runs mais je m'éclate
quand même!!!
Pour les mesures GPS no comment... et le speedo? vous avez déjà essayé?
ça se faisait à une
époque... mais pas évident avec les problèmes d'écoulements... et moins ludique... (pc etc..)
En rêve une ailette pas
chiante avec capteur qui communique en sans fils avec le Gps... type centrale de nav embarquée!!!
Puis pépère à la maison
à étudier la nav avec position, vitesse hydro + vitesse sat
serait cool d'imaginer du speed multi-supports.
(à l'époque la base de vitesse de Brest c'était un peu ça, je
crois)
Par catégorie...
Genre formula, planche de vague.... etc
c'est vrai pour les purs speeders ça
va peut être sembler bête-inutile (de la vitesse en planche de vague...) mais c'est sympa aussi de faire péter le chrono
avec du matos "décalé"
Le speed ça m'intéresse pas s'il faut investir dans une missile.. (je pense que je ne suis
pas le seul..)
Par contre si tout le monde peut s'essayer avec son matos.... à sa vitesse..
Bon... c'est vrai
que ça risque d'être un peu la foire sur l'eau!
Moi je suis loin des 25-30 noeuds dans mes runs mais je m'éclate
quand même!!!
Pour les mesures GPS no comment... et le speedo? vous avez déjà essayé?
ça se faisait à une
époque... mais pas évident avec les problèmes d'écoulements... et moins ludique... (pc etc..)
En rêve une ailette pas
chiante avec capteur qui communique en sans fils avec le Gps... type centrale de nav embarquée!!!
Puis pépère à la maison
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- matalsurfing
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- OlivF113
- Vient
de découvrir l'océan
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- Inscription : 05/03/2006 00:00
- Localisation : Plomelin (29 sud)
- Contact :
Pour
thomas, méa culpa!!!
J'ai bien vu ton mail mais j'ai complètement zappé....j'essaie de te gérer ça ce week end!
Sinon je suis à brest donc si tu es dans le coin je peux te la montrer en live!
Pour matal le propos était que
j'entends beaucoup de monde critiquer la soi-disant inaction des clubs et de la fédé, mais ces mèmes personnes sont à 99,99%
absentes de toute structure....Je ne les vois jamais en réunion dans les clubs, au cdv, ...... L'organisation des régates du
dimanche ne dépend que du bon vouloir d'une poignée de bénévoles dans les clubs, clubs qui sont d'ailleurs indissociables
de tout type de rassemblement sous peine d'ètre dans l'illégalité la plus totale......et dans la grosse panade en cas de
problème.
thomas, méa culpa!!!

Sinon je suis à brest donc si tu es dans le coin je peux te la montrer en live!

Pour matal le propos était que
j'entends beaucoup de monde critiquer la soi-disant inaction des clubs et de la fédé, mais ces mèmes personnes sont à 99,99%
absentes de toute structure....Je ne les vois jamais en réunion dans les clubs, au cdv, ...... L'organisation des régates du
dimanche ne dépend que du bon vouloir d'une poignée de bénévoles dans les clubs, clubs qui sont d'ailleurs indissociables
de tout type de rassemblement sous peine d'ètre dans l'illégalité la plus totale......et dans la grosse panade en cas de
problème.
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Et
ben tant mieux alors!!
J'espère maintenant que la pen ar bed 2006-2007 saura trouver un public
plus fourni que cet hiver, et surtout qu'il y aura du vent le dimanche.....mais là on rentre dans le domaine de la
science-fiction!!
Notre club cléderois va continuer à essayer de tirer la pratique funboard, et
nous espérons bien ètre suivi par le plus de club possible....
ben tant mieux alors!!



J'espère maintenant que la pen ar bed 2006-2007 saura trouver un public
plus fourni que cet hiver, et surtout qu'il y aura du vent le dimanche.....mais là on rentre dans le domaine de la
science-fiction!!




Notre club cléderois va continuer à essayer de tirer la pratique funboard, et
nous espérons bien ètre suivi par le plus de club possible....