Situé à environ 1000 Km au sud de Sao Paulo, à 1H00 de l’aéroport de Florianopolis, Ibiraquera est un véritable petit paradis pour tous les amoureux du vent, des vagues, du soleil et de la nature !
C’est le spot qui a vu grandir Kauli Seadi, et je comprends maintenant comment il a réussi à arriver à ce niveau la !! La coupe du monde s’y était arrêtée en 2007, et tous les tops riders mondiaux avaient été enchanté par cette vague, puissante et bien orientée.
Petite présentation…
On peut naviguer aussi bien en bâbord (vent de Nordeste) qu’en tribord (Vent de Sud). Les vagues peuvent aller jusqu’à taille de mât, mais restent assez facile d’accès grâce au canal le long de l’île de « Batuta » ; qui lisse la vague. Le vent rentre presque tout le temps side off, et la plupart du temps les vagues oscillent entre 1,5 et 3 mètres : parfait pour se lâcher !
En plus, pas un seul caillou, si on se fait manger par la vague, on retrouvera le matos tranquillement sur la plage, ramené par les vagues !
J’ai utilisé principalement ma North 4.7 Ego avec la Fanatic NewwaveTwin en 78l. Pour le freestyle je prenais la Freewave 86l, mais toujours en 4.7. Leysa jonglait entre 3.7 et 4,2 avec son proto Black Local 62l !
L’autre gros avantage d’Ibiraquera est la lagune qui permet de naviguer dans de l’eau vraiment chaude (entre 26° et 28°) et parfaitement plate ! Idéal pour débuter, se tirer la bourre en slalom ou encore s’essayer aux nouveaux moves de Freestyle !
C’est une réserve naturelle, où l’on peut naviguer entre pleins de différentes espèces d’oiseaux tout autour, et des poissons qui sautent dans tous les sens ! Les pêcheurs sont au bord à jeter leurs filets en espérant piéger les moins méfiant, alors que le soir s’allument les lampes à pétrole pour pêcher les crevettes, grande spécialité locale !
Les restaurants du coin servent donc ces mêmes crevettes « extra fraîches » et délicieuses, déclinées sous toutes les formes : en beignets (« a la milanesa »), avec du lait de coco et fruits tropicaux (« ao forro »), panées avec du fromage (« a grega ») … C’est super bon, et on fait un festin au restaurant à 2 pour moins de 15 euros ! Le coût de la vie est environ divisé par 3 par rapport à la France ; ça fait pas de mal !
Quand le vent fait défaut, on trouve toujours une vague à surfer, aussi bien en petite planche qu’en SUP. Sinon, on peut faire du Sandboard dans les dunes, du canoë dans la lagune…
La meilleure période pour le vent est d’août à novembre (25/30 nœuds), avec des vagues régulièrement. Ensuite, de décembre à avril, le vent est un peu moins fort (20/25 nœuds) mais les vagues souvent de meilleure qualité, et la mer encore plus chaude.
Si la destination vous intéresse, vous pouvez me contacter pour plus d’infos : yanito717@hotmail.com.
Moi, j’y retournerai l’année prochaine, c’est sur !
Photos et récit : Yann Rifflet & Leysa Perotti
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